Journée de la logopédie 2024

La collaboration avec d’autres professionnel·le·s et aides soignant·e·s

Les logopédistes jouent un rôle actif dans les équipes de soins multidisciplinaires. Collaborant étroitement avec médecins, infirmier·e·s, et autres spécialistes, les logopédistes apportent leur expertise professionnelle pour évaluer et traiter les troubles du langage et de la parole. Cette synergie permet d’offrir des soins personnalisés et adaptés, assurant une approche holistique du bien-être de la patientèle. Les logopédistes sont ainsi essentiel·le·s dans le parcours de soins, contribuant à une meilleure qualité de vie pour les personnes souffrant de troubles du langage, de la parole et de la communication.

Paul et l’agraphie acquise

Paul était un écrivain passionné. Chaque soir, après son travail en tant qu’ingénieur, il se plongeait dans l’écriture de son roman. Les mots coulaient naturellement, comme s’ils avaient toujours été là, attendant d’être mis sur papier. Cependant, après un accident de vélo, Paul dû consulter des experts, notamment une neurologue. En effet, il avait de la difficulté à retrouver la forme des lettres et à les écrire correctement en majuscules ou en minuscules. Parfois, les lettres qu’il produisait ne ressemblaient pas à des lettres, elles ne pouvaient plus être identifiées. Le plus étonnant était que Paul pouvait écrire correctement s’il utilisait un clavier d’ordinateur ou s’il épelait les mots. Et il n’avait aucune difficulté motrice de sa main.

Maxime et le trouble du développement des sons de la parole

Maxime, qui a 4 ans et demi, avec son sourire contagieux et sa curiosité sans fin, était le rayon de soleil de sa famille. Toutefois, sa difficulté à articuler clairement certains phonèmes rendait sa communication frustrante, tant pour lui que pour ses interlocuteur·trice·s. Ses parents, désireux de l’aider, le menèrent à la rencontre d’une logopédiste.

Sophie contre la dysarthrie

Sophie avait toujours eu un don pour la parole. En tant qu’avocate, sa voix était son outil le plus précieux, lui permettant de défendre ses clientes et clients avec vigueur et conviction. Mais suite à une maladie neurologique, elle se retrouva confrontée à une épreuve qu’elle n’avait jamais imaginée : une dysarthrie modérée qui rendait sa parole pâteuse et difficile à comprendre.

Journée de la logopédie 2023

Le rôle des logopédistes dans les soins et la médecine

Les logopédistes sont des professionnel·le·s de la santé qui jouent un rôle crucial dans la prise en charge des troubles de la communication, de la parole et de la déglutition. Leur expertise est particulièrement utile dans le cadre de la médecine, où ces thérapeutes interviennent pour évaluer et traiter les problèmes de communication, de langage ou de déglutition qui peuvent survenir chez les patientes et patients. Les logopédistes travaillent en collaboration avec d’autres professionnel·le·s de la santé, tels que les médecins et les psychologues, pour offrir des soins complets et adaptés aux besoins de chaque patiente et patient. Les logopédistes interviennent donc dans des contextes variés, tels que les hôpitaux, les centres de réadaptation, les cliniques, etc. Leur expertise est utile pour évaluer, diagnostiquer et traiter les troubles de la communication qui peuvent survenir à la suite de maladies ou de traumatismes, comme les AVC, les cancers, les troubles neurologiques, etc.

Marc et la dysphonie

Marc avait tout juste 30 ans lorsqu’il a eu un grave accident de voiture. Il a été sérieusement blessé et a dû être intubé pour pouvoir respirer correctement. Malheureusement, l’intubation prolongée a causé des lésions aux cordes vocales de Marc, ce qui a entraîné des troubles de la déglutition, mais surtout un trouble de la voix qui le handicape beaucoup, d’autant qu’il chantait régulièrement dans un groupe de rock !

Fatima et la paralysie faciale

Fatima avait 58 ans lorsqu’elle a été victime d’un AVC qui a causé une paralysie faciale partielle c’est-à-dire qu’elle avait perdu la mobilité et la fonction des muscles de la moitié gauche de son visage.  Cette paralysie faciale avait entraîné une difficulté à articuler les mots mais ce qui affectait principalement Fatima est qu’elle avait tendance à baver à cause de la diminution du contrôle des muscles de la partie droite de sa bouche. Elle n’osait plus voir ses amis en public et avait tendance à éviter les interactions sociales.

Hugo et la dyscalculie

Hugo a quatorze ans et aussi loin qu’il s’en souvienne, il vit dans un brouillard de nombres. Comme il le dit lui-même : « dans ma tête, les chiffres sont tout mélangés comme dans un gros sac ». Quand il va au magasin, il paie toujours avec un billet car il n’arrive pas à compter la monnaie et du coup, il se retrouve avec plein de petites pièces ! Lorsqu’il doit prendre son train, il préfère sortir son téléphone portable pour vérifier l’heure plutôt que de regarder l’horloge. Durant son temps libre, il aime bien cuisiner avec ses parents et aimerait bien en faire son métier, mais il craint de ne pas s’en sortir seul avec les proportions dans les recettes, les mesures et la gestion des temps de cuisson.

Journée de la logopédie 2022

La logopédie tout au long de la vie

Les logopédistes sont amené·e·s à traiter des troubles variés qui peuvent survenir à tout moment de la vie.

Découvrez les histoires de ces personnes souffrant d’un trouble et comment la logopédie peut les aider à mettre en place des stratégies pour surmonter leurs problèmes.

Ema et les troubles d’acquisition

Ema a deux ans et demi, mais parle très peu. Elle communique avec quelques mots isolés (papa, mama, enco(r)e, manzer, dodo) et des gestes, mais peine à enchaîner plus de deux ou trois mots. Ses parents pensaient d’abord qu’elle était timide, mais ils commencent à s’inquiéter. L’éducatrice de la crèche qu’elle fréquente constate qu’Ema a l’intention de communiquer mais qu’elle fait des crises quand elle n’arrive pas à se faire comprendre. Celle-ci leur suggère de consulter un logopédiste pour en avoir le cœur net…

Simon et la dyslexie

Simon a 9 ans et il aime les aventures fantastiques. Ses histoires préférées sont celles avec des elfes, des mages et des créatures magiques ! Il sait que ses parents ont plein de bouquins trop bien dans leurs bibliothèques qu’il aimerait découvrir, mais il a tendance à éviter les livres, car lire a toujours été très fatigant. Ça fait longtemps qu’il a remarqué qu’il est plus lent que les autres à l’école, mais il n’ose pas trop en parler, car il a peur qu’on se moque de lui…

enfant avec dragon

Alice et le bégaiement

Alice a 17 ans et souffre de bégaiement depuis qu’elle est petite : parler à haute voix est un calvaire pour elle. Ce qu’elle aime depuis toujours, c’est écouter la radio et plus récemment, les podcasts. Elle peut s’évader pendant des heures en écoutant les différentes émissions qui passent tout au long de la journée ! Peut-être un peu trop… Évidemment, elle est un peu jalouse, mais aussi en admiration lorsqu’elle entend les présentatrices et présentateurs qui délivrent si facilement leurs longues proses… De son côté, elle n’ose pas vraiment parler en public. D’ailleurs, elle a toujours évité les présentations à l’école et trouve toujours de bonnes excuses pour se défiler…

Irena et l’aphasie

Irena a 51 ans et il y a deux ans, elle a fait un AVC. Heureusement, elle a récupéré énormément depuis, mais souffre encore d’une aphasie légère. Concrètement, elle ne retrouve plus ses mots ou, des fois, les transforme… elle arrive à se faire comprendre lorsqu’elle discute avec ses amis en tête-à-tête, mais au téléphone, c’est compliqué… Elle doit constamment chercher ses mots, les pauses sont longues et, sans pouvoir compter sur des gestes pour s’aider, toutes ces discussions sont source de stress. Depuis le premier confinement, ce qui lui pèse le plus, c’est le manque d’interaction et l’isolement qu’elle ressent, car elle n’ose plus vraiment appeler ses proches de peur de ne pas se faire comprendre ou de les agacer…

Giovanni et la dysphagie

Giovanni a 76 ans et il est atteint de la maladie de Parkinson. Pour le moment, c’est gérable et il reste relativement autonome… ce qui lui pèse le plus, c’est qu’il a de la peine à avaler les aliments, et Giovanni, lui, adore manger. Désormais, les repas ne sont plus des moments très agréables, car il a toujours peur d’avaler de travers. Les médecins ont appelé ça la dysphagie, un trouble de la déglutition, lui s’en fiche du nom. Il veut pouvoir manger tout ce qu’il aime !

Je suis un animateur radio :

le parcours de Luc

En collaboration avec la fondation Les Perce-Neige, découvrez l’histoire de Luc via une vidéo entièrement filmée et éditée par un atelier de la fondation !